Chirurgie de la cataracte

Chirurgie de la cataracte à Toulouse
Sommaire

    Indication

    Devenue une chirurgie parmi les plus courantes en France, l’intervention de cataracte permet de traiter la cataracte. Responsable de troubles visuels non améliorables avec une correction optique, la chirurgie est le seul recours possible.

    Les chirurgiens du centre d’ophtalmologie Jean Jaurès Toulouse interviennent à la clinique Rive Gauche et sont spécialisés dans la chirurgie du cristallin.

    Bilan pré-opératoire

    Un bilan ophtalmologique complet sera réalisé au cabinet d’ophtalmologie : mesure de la vision, examen à la lampe à fente et du fond d’œil, microscopie spéculaire et biométrie, complété si besoin par un OCT

    Il vous sera alors expliqué l’indication, les avantages et risques de l’intervention.

    Une information orale mais aussi écrite (dossier chirurgical) vous sera remise. Cette documentation reprend les bénéfices et risques de l’intervention.

    Le choix de l’implant vous sera expliqué lors de la consultation préopératoire.

    Les implants intraoculaires sont nommés aussi lentilles intraoculaires ou cristallins artificiels.

    De nos jours, il existe une large gamme d’implants permettant de choisir une seule zone focale nette, de loin ou de près avec un implant monofocal, ou bien de compenser la presbytie par un implant multifocal, ou un implant à profondeur de champ.

    L’utilisation des implants multifocaux n’est pas possible pour tous les patients car l’œil doit être exempt de pathologies de la rétine (rétinopathie, maculopathie) et/ou du nerf optique comme le glaucome. Les performances visuelles risquent d’être moindres en choisissant ce type d’implant.

    Pour les patients présentant un astigmatisme, il existe des implants dits toriques permettant de le corriger. Un bilan et des mesures spécifiques doivent être effectués.

    Une correction d’astigmatisme peut être associée à une correction de la presbytie. Aujourd’hui en salle d’opération, nous avons accès, par réalité augmentée, au bilan effectué au cabinet lors de la consultation pour chaque patient. Ce moyen permet en temps réel lors du positionnement de l’implant en cours d’intervention, une reconnaissance de l’œil et un repérage de l’axe d’implantation de la lentille pour la correction de l’astigmatisme.

    Les appareils de biométrie dont nous disposons au cabinet, sont équipés des formules de calculs d’implants les plus récentes, permettant d’optimiser la précision du résultat réfractif, notamment chez les patients ayant été opérés auparavant de chirurgie réfractive (LASIK ou laser excimer).

    Vous devrez obligatoirement réaliser une consultation d’anesthésie quelques jours avant l’intervention. Celle-ci ne pourra pas être réalisée le jour même.

    Il est recommandé d’apporter lors de la consultation d’anesthésie, votre ordonnance de traitement habituel, des bilans sanguins ou cardiologiques récents, mais aussi de signaler :

    • la prise de traitements anticoagulants, anti-hypertenseurs, antidiabétiques…
    • des allergies

    Déroulement de l’intervention

    La veille de l’intervention

    Il est nécessaire de rester à jeun au moins 6 heures avant l’intervention.

    Les traitements à arrêter vous seront signalés au préalable lors de la consultation d’anesthésie. Vous devrez prendre une douche au savon doux, la veille au soir et le matin de l’intervention.

    L’horaire de l’intervention vous sera communiqué la veille de l’intervention le plus souvent par message écrit (SMS).

    Le jour de l’intervention

    L’intervention se déroule en ambulatoire, au bloc opératoire de la clinique, sous anesthésie locale, par collyres (anesthésie topique) le plus souvent, avec une durée moyenne de 15 à 20 minutes.

    La chirurgie est réalisée sous microscope, à l’aide d’appareil de chirurgie parmi les plus performants, de dernière génération. Elle consiste à créer deux micro-incisions (< de 2mm) en périphérie de la cornée. Puis, on procède à l’extraction du cristallin selon la technique de phaco-émulsification : fragmentation du cristallin par des ultrasons puis aspiration par une sonde. On nettoie le sac (ou enveloppe du cristallin), puis on y insère l’implant qui est au préalable plié, au travers de la micro-incision.

    Un antibiotique est injecté dans l’œil afin de limiter le risque d’infection oculaire postopératoire, devenu rare. Les sutures sont le plus souvent auto-étanches, ne nécessitant donc pas de points. Une coque ou un pansement est mis en place.

    Une collation vous sera servie dans les suites de l’intervention et vous resterez en surveillance quelques heures après. Le retour à domicile s’effectue le jour même. Il est recommandé d’être accompagné.

    Lors de votre sortie, il vous est remis une ordonnance de traitement. Ce traitement devra être débuté selon les recommandations du chirurgien, souvent dès le lendemain de l’intervention.

    Vous disposez d’un rendez-vous post-opératoire notifié par le chirurgien.

    Suivi post-opératoire

    Les suites opératoires sont indolores avec parfois un inconfort à type de picotements, sensation de grains de sable ou un larmoiement qui s’améliorent avec l’instillation du traitement post-opératoire.

    Vous devrez mettre des collyres dans l’œil opéré pour une durée moyenne d’un mois. Il est recommandé d’éviter, comme décrit dans les fiches d’informations fournies par le chirurgien, toute activité pouvant augmenter le risque de complications infectieuses (jardinage, etc…) ou de se frotter l’œil.

    La récupération visuelle est souvent rapide, en fonction de la résorption d’un œdème de la cornée. La prescription de nouveaux verres correcteurs pour les lunettes doit attendre quelques semaines afin que la vision soit stable. La possibilité de reprise des activités professionnelles, du sport, de la conduite vous sera spécifiée par votre chirurgien. Les activités visuelles (lecture, télévision...) sont possibles le soir même de l’intervention.

    Dans les mois ou les années qui suivent l’intervention survient une opacification de la partie postérieure du sac cristallinien, appelée cataracte secondaire. Elle est à l’origine d’une baisse d’acuité visuelle. Elle se traite par laser YAG en consultation, permettant une récupération visuelle quasi-immédiate.

    Références

    Fiche d'information

    Les informations délivrées ci-dessus sont données à titre purement informatif.
    En raison de l'évolution des spécificités de chaque cas les informations délivrées ne seraient se substituer à celles qui vous seront délivrées en consultation.
    L’équipe médicale du Centre d’ophtalmologie Jean Jaurès.